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Olmsted, Garrett S., “Conailla Medb míchuru and the origins of the Táin”, Études Celtiques 29 (1992): 333–342.

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Citation details
Article
Conailla Medb míchuru and the origins of the Táin
Periodical
Études Celtiques 29 (1992)
Études Celtiques 29 — Actes du IXe congrès international d’études celtiques. Paris, 7-12 juillet 1991. Deuxième partie: Linguistique, littératures. (1992).
Persée – Études Celtiques, vol. 29, 1992: <link>
Volume
29
Pages
333–342
Description
Abstract (cited)
[FR] Conailla Medb Michuru et les origines de la Táin.
Analyse du poème irlandais archaïque Conailla Medb Michuru. L’auteur réfute la théorie de James Carney selon laquelle la Táin bó Cúailnge se fondait plutôt sur l’histoire que sur un mythe. C’est seulement dans les 27 premiers vers que le poème de Luccreth (qui en compte 71) parle de la Táin , et les deux-tiers restant contiennent des matériaux tirés d’une légende mineure de vol de bétail, combinée à un mythe de migration tiré de “L’Expulsion des Déssi”. Cette analyse montrerait que le vers-clef n° 32, condailset a maic marthire, devrait être traduit “Ses fils [à Fergus] se partagèrent un grand territoire”, plutôt que comme il a été précédemment proposé, “Ses grands loups se rassemblèrent”. Contrairement à l’opinion de Carney, le poème s’accorde ainsi avec d’autres poèmes du VIIe s. faisant allusion à la Táin, comme le Morrigan Rosc et les Verba Scathaige. Considérés ensemble, ces trois poèmes montrent que la Táin s’est peu modifiée entre le VIIe et le IXe s.

[EN] This paper analyzes the archaic Irish poem Conailla Medb Michuru. The paper refutes James Carney’s theory that the poem proves that Táin bó Cúailnge had a basis in history rather than in myth. Only in the first 27 of the 71 lines does Luccreth’s poem actually refer to the Táin, while the remaining two-thirds of its lines contain material adapted from a minor “cattle-raid” tale combined with a migration myth adapted from “The Expulsion of the Déssi”. This analysis would indicate that the key line 32, condailset a maic marthire, should be translated, “His [Fergus’s] sons shared great land”, rather than as previously suggested “His great wolves gathered”. Contra Carney, the poem thus agrees with other 7th century poems referencing the Táin, such as Morrigan Rosc and Verba Scathaige. Taken together, these three poems demonstrate that the Táin changed little between the 7th and 9th century.
Subjects and topics
Sources
Texts
Contributors
Dennis Groenewegen, Pierre Faure
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March 2011, last updated: April 2020