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Merdrignac, Bernard, “La procédure d’usucapion dans la Vita Leonorii (IXe siècle) ?”, Études Celtiques 29 (1992): 299–310.

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Citation details
Article
“La procédure d’usucapion dans la Vita Leonorii (IXe siècle) ?”
Periodical
Études Celtiques 29 (1992)
Études Celtiques 29 — Actes du IXe congrès international d’études celtiques. Paris, 7-12 juillet 1991. Deuxième partie: Linguistique, littératures. (1992).
Persée – Études Celtiques, vol. 29, 1992: <link>
Volume
29
Pages
299–310
Description
Abstract (cited)
[FR] La Vita de Saint Lunaire a généralement été dédaignée par les historiens sous prétexte qu’il s’agissait d’une légende folklorique. Seuls N.K. Chadwick et L. Fleuriot ont fait remarquer l’intérêt historique des chapitres rapportant l’installation des émigrants bretons. La mise à jour de fragments d’un manuscrit carolingien concernant précisément cet épisode oblige à reconsidérer sa portée. Toutes les versions concordent pour faire s’étendre sur 89 jours les travaux de défrichements. Cette durée correspond à celle du printemps du calendrier celtique, période durant laquelle les législations insulaires prévoient l’interruption des poursuites judiciaires en cas d’usurpation d’une propriété héréditaire. Dès lors, pourquoi les hagiographes successifs n’auraient-ils pas transmis ici une tradition originelle ?

[EN] The ‘usucapio’ procedure in the Vita Leonorii.
The Vita of Saint Lunaire has generally been ignored by historians with the excuse that it was only a folklore tale. N.K. Chadwick and L. Fleuriot alone drew attention to the historically interesting chapters relating the settlement of British migrants.
The recent discovery of fragments of a Carolingian manuscript with precisely that episode invites us to reexamine its importance. All the versions agree in extending to 89 days the length of clearing-work. This span of time corresponds to that of spring season in the Celtic calendar, a period during which Insular laws provide for an interruption of judiciary prosecutions in the case of usurpated inheritance.
Why then the successive hagiographs could not have transmitted here an authentic tradition ?
Subjects and topics