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Mac Craith, Mícheál, “Charlotte Brooke : A romantic metaphysical ?”, Études Celtiques 29 (1992): 271–284.

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Citation details
Article
“Charlotte Brooke : A romantic metaphysical ?”
Periodical
Études Celtiques 29 (1992)
Études Celtiques 29 — Actes du IXe congrès international d’études celtiques. Paris, 7-12 juillet 1991. Deuxième partie: Linguistique, littératures. (1992).
Persée – Études Celtiques, vol. 29, 1992: <link>
Volume
29
Pages
271–284
Description
Abstract (cited)
[FR] Charlotte Brooke, une poésie “métaphysique” d’époque romantique ?
Les Reliques of Irish Poetry (1789) de Charlotte Brooke marquent non seulement le début de la poésie anglo-irlandaise, mais aussi le passage de la poésie gaélique du support manuscrit à l’imprimé. En publiant les textes gaéliques originaux en regard de ses propres traductions, l’ouvrage de Ms Brooke était une dénonciation implicite du travail de James Macpherson. Cependant ses traductions anglaises manifestent sans cesse qu’elles ont sacrifié au charme conquérant de la prose de Macpherson, et au langage sentimental de la fin du XVIIIe siècle. Bien qu’elle suive fidèlement le contenu du texte original, Ms Brooke ne réussit pas à rendre le style et l’atmosphère de la poésie gaélique. L’auteur analyse les résultats du travail de Ms Brooke à propos d’un poème d’amour “courtois”, Féach orm, a inghean Eóghain, une composition très élaborée qui doit bien plus à l’inspiration “métaphysique” qu’à la passion.

[EN] Charlotte Brooke’s Reliques of Irish Poetry (1789) not only marks the beginning of Anglo-Irish poetry, but also the transition of Gaelic poetry from manuscript to print. With the inclusion of the Gaelic originals as well as her own translations, Ms Brooke’s work is an implicit rebuke to James Macpherson. Her English renderings, however, show every sign of having succumbed to the ‘booming charm’ of Macpherson’s prose and to late 18th century sentimental discourse in general. Though faithfully adhering to the content of the originals, Ms Brooke fails to capture the style and atmosphere of Gaelic verse. This paper analyses the consequences of Ms Brooke’s treatment in regard to a courtly love poem, Féach orm, a inghean Eóghain, a highly elaborate construct that owes much more to the metaphysical mode than to sentimental passion.
Subjects and topics