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MacQuarrie, Charles W., “Insular Celtic tattooing : History, myth and metaphor”, Études Celtiques 33 (1997): 159–189.

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Citation details
Article
“Insular Celtic tattooing : History, myth and metaphor”
Periodical
Études Celtiques 33 (1997)
Études Celtiques 33 (1997).
Persée – Études Celtiques, vol. 33, 1997: <link>
Volume
33
Pages
159–189
Description
Abstract (cited)
[FR] Le tatouage chez les Celtes insulaires : histoire, mythes et signification métaphorique.
Les guerriers confrontés aux premiers saints irlandais sont souvent porteurs de tatouages, décrits comme des marques diaboliques par les hagiographes. Le tatouage, lat. stigma, irl. rind, a souvent été associé au nom des Pictes, et parfois considéré comme un usage non indo-européen (Zimmer, N. Chadwick). On doit en fait reconnaître que le tatouage a été largement pratiqué par tous les Celtes insulaires.
Parmi les sources antiques, César dit seulement que les Bretons se peignent la peau avec la guède (uitrum), mais d’autres auteurs (Hérodien, Claudien, Solin) font référence exactement au tatouage avec piqûres. Tous les auteurs classiques reconnaissent les fonctions sociales du tatouage, qu’ils critiquent comme un usage barbare. Isidore admet qu’il pourrait être une marque de noblesse.
La Bible critique les tatouages des étrangers (Lévitique) mais S. Paul (Galates, fin) évoque ses stigmates comme des marques glorieuses, comparables aux tatouages des soldats romains. Ces deux jugements antagonistes se retrouvent dans la littérature irlandaise : les tatouages sont associés au paganisme, au brigandage dans l’hagiographie, mais on peut aussi les considérer comme la marque spécifique du héros : bien que les références au tatouage soient rares dans les sagas, l’étude s’attache principalement à mettre en évidence ces témoignages littéraires en Irlande.

[EN] Irish warriors opposed to the early saints are often wearing tattoos, described as diabolic signs by the hagiographers. Tattoo, Lat. stigma, Ir. rind, or crechad, has frequently been associated with the name of the Picts, and sometimes considered as a non Indo-European usage (Zimmer, N. Chadwick). But it must be admitted that tattooing has been widely practiced by Insular Celts. Among classical sources, Caesar only says that Bretons paint their body with woad (uitrum), but others (Herodian, Claudian, Solinus) refer precisely to tattooing by puncturing. They are all aware of the social meaning of tattoo, which they criticize as Barbarian. Isidore admits that it might be a mark of higher status.
The Bible criticizes foreigners’tattoos (Leviticus) but S. Paul (Galatians, end) refers to his own stigmata as to glorious marks, comparable to the tattoos of Roman soldiers. These two contradictory views on tattoing are present in the early Irish literature : tattoo means paganism, or ruthless violence in the hagiographical literature, mais it might be considered as the distinct mark of heroes : though references to tattooing are rarely found in the early Irish sagas, this study endeavours to search for every available evidence.
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