Bibliography

Heather
Williams
s. xx–xxi

3 publications between 2000 and 2019 indexed
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Works authored

Williams, Heather, Postcolonial Brittany: literature between languages, Cultural Identity Studies, 2, Oxford: Peter Lang, 2007.


Contributions to journals

Williams, Heather, “Dafydd ap Gwilym and the debt to Europe”, Études Celtiques 34 (1998–2000): 185–213.  
abstract:
[FR] Dafydd ap Gwilym et ses emprunts à la culture européenne.
Il ne s'agit pas tant de répondre à la difficile question de savoir si Dafydd ap Gwilym était europhile — plusieurs critiques s'y sont déjà essayés — que d'étudier comment la question est devenue le cadre classique de toutes les études sur Dafydd. L'introduction rappelle comment la critique a étudié les emprunts possibles de Dafydd aux traditions continentales, avec une attention particulière pour les poèmes d'amour (qui ont été souvent comparés à des poèmes français) ; puis, interprétation de Morfuddfel yr Haul. L'auteur esquisse ensuite la possibilité d'un emprunt à une tradition sous-littéraire, et précise son analyse par l'étude des «poèmes-fabliaux» : Dans sa discussion de Trajferth mewn Tafarn et de Cyfeddach, l'auteur examine les conséquences d'une lecture commandée par l'idée de modèles importés, et met en question le classement de certains poèmes dans le genre du fabliau. Il est suggéré que l'étude de la dimension européenne, qui pousse immanquablement à isoler des sources et des influences, n'est pas la seule recherche possible pour les savants ; c'est une tendance qui a conduit parfois à occulter le raffinement particulier des poèmes de Dafydd ap Gwilym. On rappelle enfin une autre dette envers l'Europe, celle à l'égard des premiers philologues Stern et Chotzen, non seulement pour leurs patientes recherches, mais aussi pour avoir traité Dafydd comme l'égal d'écrivains mieux connus de l'Europe médiévale.

[EN] My discussion aims not so much to provide an answer to the thorny question of whether Dafydd ap Gwilym was a Europhile - this has been attempted by many a critic — as to examine the way in which this question has become the accepted framework within which to study Dafydd’s work. In my introductory section I discuss the ways in which criticism has investigated Dafydd’s possible debt to Continental traditions, with special reference to love poems (which have most frequently been juxtaposed to French models) ; this is followed by a reading of Morfudd fel yr Haul. Then I outline the case for Dafydd’s possible debt to a sub-literary tradition, before concentrating, in my concluding section, on his so-called ‘fabliau’ poems. In my discussion of Trajferth Mewn Tafarn and Cyfeddach, I explore the implications of using imported frameworks for reading Dafydd’s poetry, and question the appropriateness of the classification of certain of his poems as ‘fabliau type’. I suggest that the investigation of the European dimension, with its necessary bias towards ‘influence’ and ‘source’ studies, is not the only respectable scholarly activity, and is a tendency that has sometimes eclipsed the sophistication of Dafydd ap Gwilym’s individual texts. I end with another type of debt to Europe, that owed by Dafydd ap Gwilym studies today to critics Chotzen and Stern, not only for their painstaking detective work, but for treating him as the equal of his more famous Continental counterparts.
Persée – Études Celtiques, vol. 34, 1998-2000: <link>
abstract:
[FR] Dafydd ap Gwilym et ses emprunts à la culture européenne.
Il ne s'agit pas tant de répondre à la difficile question de savoir si Dafydd ap Gwilym était europhile — plusieurs critiques s'y sont déjà essayés — que d'étudier comment la question est devenue le cadre classique de toutes les études sur Dafydd. L'introduction rappelle comment la critique a étudié les emprunts possibles de Dafydd aux traditions continentales, avec une attention particulière pour les poèmes d'amour (qui ont été souvent comparés à des poèmes français) ; puis, interprétation de Morfuddfel yr Haul. L'auteur esquisse ensuite la possibilité d'un emprunt à une tradition sous-littéraire, et précise son analyse par l'étude des «poèmes-fabliaux» : Dans sa discussion de Trajferth mewn Tafarn et de Cyfeddach, l'auteur examine les conséquences d'une lecture commandée par l'idée de modèles importés, et met en question le classement de certains poèmes dans le genre du fabliau. Il est suggéré que l'étude de la dimension européenne, qui pousse immanquablement à isoler des sources et des influences, n'est pas la seule recherche possible pour les savants ; c'est une tendance qui a conduit parfois à occulter le raffinement particulier des poèmes de Dafydd ap Gwilym. On rappelle enfin une autre dette envers l'Europe, celle à l'égard des premiers philologues Stern et Chotzen, non seulement pour leurs patientes recherches, mais aussi pour avoir traité Dafydd comme l'égal d'écrivains mieux connus de l'Europe médiévale.

[EN] My discussion aims not so much to provide an answer to the thorny question of whether Dafydd ap Gwilym was a Europhile - this has been attempted by many a critic — as to examine the way in which this question has become the accepted framework within which to study Dafydd’s work. In my introductory section I discuss the ways in which criticism has investigated Dafydd’s possible debt to Continental traditions, with special reference to love poems (which have most frequently been juxtaposed to French models) ; this is followed by a reading of Morfudd fel yr Haul. Then I outline the case for Dafydd’s possible debt to a sub-literary tradition, before concentrating, in my concluding section, on his so-called ‘fabliau’ poems. In my discussion of Trajferth Mewn Tafarn and Cyfeddach, I explore the implications of using imported frameworks for reading Dafydd’s poetry, and question the appropriateness of the classification of certain of his poems as ‘fabliau type’. I suggest that the investigation of the European dimension, with its necessary bias towards ‘influence’ and ‘source’ studies, is not the only respectable scholarly activity, and is a tendency that has sometimes eclipsed the sophistication of Dafydd ap Gwilym’s individual texts. I end with another type of debt to Europe, that owed by Dafydd ap Gwilym studies today to critics Chotzen and Stern, not only for their painstaking detective work, but for treating him as the equal of his more famous Continental counterparts.

Contributions to edited collections or authored works

Williams, Heather, “La construction du Moyen Âge dans les récits de voyage français portant sur le pays de Galles, ou: Alfred Erny, celtomane en Galles en 1862”, in: Hélène Bouget, and Magali Coumert (eds), Histoires des Bretagnes 6: quel moyen age? La recherche en question, 6, Brest: CRBC, Université de Bretagne Occidentale, 2019. 65–81.